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Le roi (de Sardaigne) est assez satisfait ; l’Empereur m’embrasse et est très content.

« Il est curieux, dis-je, que ce soit moi, que cela regarde le moins, qui suis le moins satisfait des trois. »

L’Empereur se décide à accepter, comme je n’en avais jamais douté.

Il écrit une lettre à l’empereur d’Autriche qu’il lui envoie avec les préliminaires signés par lui, sur une copie faite par M. Robert, son secrétaire.

A onze heures et demie, je quitte l’Empereur ; je rencontre M. Nigra et nous causons dans le jardin, avec le Roi et lui, jusqu’à minuit et demi.

Je rentre à Salionze à une heure et quart, très fatigué. (12 juillet 1859.)


LE PRINCE NAPOLEON.