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etc., une feuille volante, « Compte de Madame Dudevant depuis 1836, » relevé de sept mois tout à fait curieux et imprévu :

Le voici :

¬¬¬

Doit Avoir
Madame Dudevant redevait après le compte arrêté en avril dernier 8 769 1836.
1836. — Avril 19. A elle payé 500 Juin 30. 6e Lettre d’un voyageur 500
150 50 Août 1er, la Morte. 100
27 payé loyer 154 70 Nov. 15, 7e Lettre d’un voyageur 700
Mai 4, payé à la couturière. 92 _______
Son marchand de bois. 68 70 1300
Sa bonne 429 30 Redu par Mme D. 9 346 35
Juillet 1er, acheté la Physiologie végétale 18 ______
15, à elle payé 200 10 746 35
20, acheté l’Astronomie en 29 leçons 5 85
Août 2, payé un effet 172 30
12, à Maurice 20
18, à Maurice pour livres. 15
22, 12 portraits et port de lettres 51
24, payé à sa bonne 100
10 746 35

Cela se passait sans cérémonie : Maurice, la bonne, le marchand de charbon... Mais enfin nous sommes loin des 4 000 francs de rente du début.

Une grande partie de la correspondance de G. Sand et de F. Buloz a été enfermée par lui dans des chemises de papier blanc : chaque chemise porte une date d’année, et un commentaire concernant le contenu de cette correspondance. Une épingle ferme le tout.

Sur la première de ces liasses, F. Buloz a écrit : « G. Sand 1832. — Premières lettres. — C’est Planche qui la fait entrer à la Revue. Le premier arrangement pour le Secrétaire intime et Metella est du 23 novembre 1832 (ci-joint). »

Voici, je pense, une de ces premières lettres ;