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REVUE PÉDAGOGIQUE.

1829 28,379 (chiffre probablement exagéré).
1831 27,365 écoles, ou 1 école par 1189 hab.
1833 33,095
1837 52,719 écoles, ou 1 école par 0635 hab.
1841 55,342 écoles
1848 (1er janv.) 63,098 écoles, ou 1 école par 0561 hab.
1861 68,018 écoles, ou 1 école par 0550 hab.
1863 68,161 écoles
1866 70,671 écoles, ou 1 école par 0538 hab.
1876 71,289 écoles, ou 1 école par 0517 hab.

Aïnsi le progrès est sensible, et les grandes étapes en sont bien marquées : d’abord la loi de 1833 dont les bienfaits s’étendent jusqu’en 1848 ; puis, après la périodede réaction qui suit la loi de 4850, l’administration de M. Duruy.

En comparant 1866 à 1876, il faut tenir compte de la perte de trois de nos départements qui étaient précisément les plus riches en écoles.

Si maintenant nous recherchons quelle est aujourd’hui et quelle a été aux diverses époques prises pour point de comparaison, la part proportionnelle des écoles communales et des écoles libres, il est impossible de ne pas être frappé des progrès de l’enseignement public et du déclin de l’enseignement privé. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les deux listes parallèles que voici :

En 1834, 22,641 écoles publiques 11,054 écoles libres.
En 1843, 49,720 écoles publiques 17,118 écoles libres.
En 1863, 59,445 écoles publiques 16,316 écoles libres.
En 1866, 53,957 écoles publiques 16,714 écoles libres.
En 1876, 59,976 écoles publiques 11,313 écoles libres.

Ces chiffres se passent de commentaires ; mais ils prennent encore une signification plus précise si l’on s’attache