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DU MOBILIER DES ÉCOLES.

posé en plein sur son banc, il arrive facilement au cahier posé sur le pupitre. Pour cela, il faut autant que possible, que le bord intérieur de la table et le bord intérieur du banc soient dans le même plan vertical :

Il faut que la distance soit nulle ou à peu prés.

Voici néanmoins l’objection que M. le docteur J.-B. Fonssagrives fait aux tables qui présentent une distance nulle pour les jeunes enfants :

« Le banc rapproché de la table n’a pas autant d’inconvénients que le banc trop éloigné ; mais cette disposition gène la liberté de l’enfant, et, si elle maintient davantage sa taille dans la rectitude, elle a l’inconvénient de comprimer fortement le creux de l’estomac et la base de la poitrine. »

Nous avouons ne point partager cette opinion.

Quelques hygiénistes demandent, au contraire, que pour les jeunes enfants, la table déborde de quelques centimètres sur le banc, tandis qu’ils accordent une marge de quelques centimètres entre le bord de la table et l’arête du banc, pour les adultes.

2° L’élève doit être soutenu par un dossier qui lui présente un point d’appui commode, sans encourager la mollesse et sans permettre les poses nonchalantes : on admet, en général, que le dossier doit pouvoir soutenir les reins et reposer la région lombaire.

3° L’élève doit trouver, à portée de ses jambes, et sans prendre de position anormale, une barre d’appui pour les pieds. On à reconnu qu’une simple traverse de bois ou de fonte remplissait mieux cet office qu’une planchette inclinée.

Du reste, le véritable point d’appui pour les pieds devrait être le sol.