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REVUE PÉDAGOGIQUE.

buer à l’entretien de l’enfant, mais pas au delà de six pence par semaine.

Lorsque, sur la plainte de l’autorité locale, un enfant a été envoyé à une école industrielle, les Directeurs de cette école peuvent, après un mois de séjour de l’enfant, lui ac corder la permission de résider hors de l’école, mais à la condition qu’il suivra d’une manière régulière, comme élève de jour, une école certifiée consentant à le recevoir et dénommée dans la permission.

Le consentement des principaux Ministres, et non plus seulement du Département de l’éducation, est désormais nécessaire pour l’établissement, la construction et l’entretien par un Conseil scolaire d’une école industrielle certifiée, ordinaire ou de jour, ainsi que pour l’emprunt et l’amortissement, en cinquante, annuités au plus, des sommes nécessaires à la dépense.

Du Paiement des rétributions scolaires par les gardiens des paroisses. — D’après la loi de 1870, c’était le Conseil scolaire qui, à défaut de la famille, payait la rétribution scolaire de l’enfant ; cette disposition est abrogée. Désormais tout parent, qui se trouve dans l’impossibilité de payer tout ou partie de la rétribution ordinaire de son enfant dans une école publique élémentaire, peut s’adresser aux gardiens de la paroisse de sa résidence. Les gardiens doivent, si l’impossibilité de payer est établie, verser une rétribution n’excédant pas trois pence par semaine, ou telle portion de rétribution que le parent serait reconnu ne pouvoir payer. Le parent reste toujours libre de choisir l’école, et le paiement par les gardiens de la rétribution scolaire de l’enfant ne saurait priver le parent de ses franchises, droits et priviléges. Toute personne qui aurait obtenu frauduleusement d’un Conseil scolaire, ou de toute.