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CHRONIQUE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE EN FRANCE
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vie et meurs, et certificat constatant que le candidat a satisfait à la loi sur le recrutement ;

2° Note faisant connaître les antécédents du candidat, ainsi que les travaux auxquels il s’est plus particulièrement livré ;

3° Titres, diplômes, et deux exemplaires des livres, mémoires, etc., publiés par le candidat.

Chaque candidat ne pourra se faire inscrire que pour un seul concours

Les bibliothèques populaires du département de l’Aisne. — Les renseignements qui suivent sont empruntés au Moniteur scolaire du département de l’Aisne. Ils indiquent la prospérité croissante des bibliothèques populaires. La statistique des bibliothèques populaires ’établie au 1er janvier montre que cette utile institution continue sa marche ascendante dans le département de l’Aisne. Le département compte actuellement 891 bibliothèques populaires ; 8 nouvelles bibliothèques ont été fondées en 1888. Sauf quelques rares exceptions, toutes les écoles de garçons en sont pourvues. Le nombre des volumes, qui était de 143,336 en 1887, est de 149,711 en 1888. Les 6,375 volumes entrés dans les bibliothèques pendant l’année 1888 proviennent de concessions ministérielles et départementales, d’acquisitions sur les fonds communaux, de souscriptions, de dons des particuliers et des libraires. Le Conseil général a alloué comme précédemment un crédit de 1,500 francs en faveur des bibliothèques. Les conseils municipaux ont volé des subventions s’élevant à 11,800 fr. 70 C., et les souscriptions ont produit 2,056 fr. 70.

Avec l’augmentation des volumes, le nombre des prêts s’est accru. De 191, 932 qu’il était en 1887, il s’est élevé au chiffre de 199, 059 pour l’année 1888. Ces résultats témoignent non seulement de la sympathie qu’inspire aux populations l’institution des bibliothèques, mais encore du zèle qui anime le personnel de l’enseignement primaire.


NÉCROLOGIE
M. MAGDELEINE

Un homme qui a rendu, dans un passé déjà un peu éloigné de nous, de grands services à nos écoles, comme éditeur de livres d’enseignement, M. Magdeleine, s’est éteint le mois dernier à l’âge de plus de quatre-vingts ans à Lagny, où il vivait dans la retraite depuis quelques années. Nous reproduisons ci-après les paroles qui ont été prononcées sur la tombe de cet homme de bien, le 19 février, par M. Linarès, inspecteur du travail dans l’industrie :