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Page:Richepin - Les Blasphèmes, 1890.djvu/29

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PROLOGUE

Au seuil de l’inouvrable porte
Cognons des poings et du cerveau.
Pour moi, jusqu’à ma suprême heure,
Farouche, entêté, j’y demeure.
C’est là qu’il faudra que je meure,
Là, devant l’obstacle abhorré,
Devant l’éternelle barrière ;
Et par menace ou par prière
Je veux l’ouvrir, et si derrière
Il n’y a rien, je le saurai.