Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/77

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II


Dis, Môm’, tu viens-t’y avec moi ?
On est en Mai, fait putôt chouette ;
les Bistrots sortent leurs fusains,
les « hollandais » gueul’nt dans leurs cages ;
la tête en bas le cul à l’air,
les grouillots jouent su’ les crottoirs
et les cadors font du bouzin
en se visitant la rosette.

Dis, Môm’, tu viens jusqu’aux fortifs ?
On s’allong’ra su’ le gazon
et, si on pousse au « Robinson »,
on f’ra eun’ partie d’ balançoires,
on s’ bécot’ra sous la tonnelle,
on bouff’ra des frit’s ou des crêpes
et on boira l’apéritif !