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- Alorss, j’ finissais par me taire,
- vexé qu’ j’étais d’vant les copains
- qui s’ gonflaient, s’ payaient ma bobine,
- en m’ disant des fois : « Pauv’ Julien !
- Tu peux donc pas y mette eun’ tarte ! »
- Mais ell’, pour m’ vexer encor plus,
- comme a savait qu’ j’étais jaloux,
- elle, a p’lotait ses voisins d’ table
- ou leur sautait su’ les genoux
- pour les embrasser à pincettes !
- Et fallait pas que j’ fass’ la gueule,
- autrement a m’ chantait tout l’ temps :
- — « Tu sais, si tu n’es pas content
- j’ ramass’ mes frusqu’s et j’ me cavale ;
- mon vieux, j’en ai soupé d’ ta fiole
- ej’ s’rai pas longue à foutr’ mon camp ! »