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PROPAGATION D’ONDES AÉRIENNES PLANES.

D’après les nouveaux essais de Regnault, Joule et W. Thomson, ces lois sont probablement vraies avec une très grande approximation pour l’oxygène, l’azote, l’hydrogène et leurs mélanges à toutes les températures et les pressions que présente la Physique.

Regnault a prouvé que ces gaz suivent de très près les lois de Bojle et de Gay-Lussac et que la chaleur spécifique à pression constante c est indépendante de la température et de la pression.

Pour l’air atmosphérique, Regnault a trouvé, entre

— 3o° C. et -f- io° C c —0,2377

h- io° G. et -M[oo° C.. . .. c = 0,2379 H-ioo° G. et -4-215° C...,. 0 = 0,2376

Pour des pressions variant de une à dix atmosphères, il ne se produisit non plus aucune variation sensible de la chaleur spécifique.

En outre, d’après des expériences de Regnault et de Joule, l’hypothèse de Mayer adoptée par Clausius paraît être tout près de l’exactitude, à savoir : un gaz se dilatant à température constante n’absorbe que juste la chaleur nécessaire pour produire le travail extérieur. Si le volume du gaz varie de dvy la température restant constante, on a

dlogp = — dlogu :

la quantité de chaleur reçue est T(c — cf)d logtq le travail effectué p dv. Cette hypothèse donne donc, si A désigne l’équivalent mécanique de la chaleur,

AT (c — cf) d log v = p dv,

o u

O r’ - PU

AT’

donc c — d est indépendant de la pression et de la température.

D’après ceci, k = ~ est aussi indépendant de la pression et de la température. Suivant Joule, A égale 424kgm,55 ; pour la température de o° G., ce qui correspond à la température absolue T — pç a pour valeur, d’après Regnault, 7990m,267. De ces données résulte k~ i,4ioi. La vitesse du son dans l’air sec