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PREMIÈRE PARTIE. — MÉMOIRES PUBLIÉS PAR RIEMANN.

à 0° C. est par seconde

>J7(J9°,nj i67 x 9,nî 8088 k

et serait trouvée, avec cette valeur, de k égale à 332m,440) tandis que les deux séries complètes d’expériences de Moll et Yan Beek, calculées séparément, donnent 332m,028 et 33im,867, et réunies 33am,27i, et que les expériences de Martins et A. Bravais fournissent, d’après leurs propres calculs, 332m,37.

§ 1.

Il n’est pas nécessaire de faire tout d’abord une hypothèse déterminée sur la relation entre la pression et la densité ; nous supposons donc la pression correspondant à une densité p égale à <p(p) et nous laissons la fonction o provisoirement encore indéterminée.

Introduisons un système de coordonnées rectangulaires x, y, z, l’axe des x dans la direction du mouvement, et désignons par p la densité,/ ? la pression, u la vitesse des points matériels qui correspondent à la coordonnée x au temps t et par to un élément du plan parallèle au plan des yz à la distance x.

Le volume du cylindre droit ayant pour base l’élément 10 et de hauteur dx est o> dx, et la masse contenue dans ce cylindre wo dx. La variation de cette masse pendant l’élément de temps dt est égale à w ~ dt dx. On obtient une autre formule pour cette variation en remarquant qu’elle est égale à la valeur algébrique de la masse qui pénètre dans le cylindre pendant le temps dt, soit à—tu dx dt. L’accélération d’une molécule matérielle du cylindre est

du du

dt U dx

et la force qui l’entraîne dans le sens des x positifs est