Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/123

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1. LES DEUX AMIS

SiDi el Marouf et Sidi Abd el Qader voyageaient de compagnie; vers le soir, ils se séparèrent pour chercher un gite. Sidi Abd el Qader dit à son ami: «Disons la prière afin que Dieu nous préserve du mal que nous n’avons jamais commis.» Sidi el Marouf répondit: «Oui, que Dieu nous préserve du mal que nous n’avons point commis." Ils se dirigèrent vers les maisons, chacun de son côté. Sidi el Marouf présenta à une porte: «N'hébergeriez-vous pas un voyageur? » — «Sois le bien-venu, lui dit une femme, entre, tu coucheras chez nous.» La nuit vint, il prit son