Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/90

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prendroit actuellement pour un de ces phénomenes qui ne paroissent que rarement, pour annoncer le bonheur des Humains. Cette grande victoire n’étoit réservée qu’à la Princesse Brillante qui, suivant toutes les apparences, ne doit plus craindre votre inconstance.

J’avoue, dit l’Amour, que depuis long-tems j’avois banni la Constance de ma Suite ; mais, la trouvant inséparable de Brillante, j’ai reconnu que ce n’est qu’avec elle qu’on peut goûter le vrai bonheur, & ne puis plus m’en détacher. Quoi ! répliqua Verdoyant, auriez-vous abandonné pour toujours les Mortels ? Ils ne s’apperçoi-