— Comme vous voudrez, reprit le téléphonographe au bout d’une minute ; je reviens alors, je serai à l’hôtel tout à l’heure. »
Il faut au plus un quart d’heure pour venir de la Bourse à Chatou en aérocab. Les jeunes filles avaient à peine eu le temps de passer en revue les appartements préparés pour elles à l’hôtel que le timbre du concierge leur annonça l’arrivée de M. Ponto.
Le Tube.
Le banquier arrivait par le ciel ; son aérocab venait de toucher, en haut de l’hôtel, au belvédère-débarcadère. Laissant son véhicule aux mains des gens de service, il descendit par l’ascenseur.
Ses filles l’attendaient sur le palier du premier étage pour se jeter dans ses bras.
— Bonjour, bonjour, mes enfants ! dit M. Raphaël Ponto ; bonjour, Hélène !… Bonne santé, je vois ça ! toutes trois bachelières, très bien, je suis content !… Alors, vous n’avez pas voulu acheter de 2 %… tu as peut-être raison, Barbe ; fine mouche, ça descendra encore, je le crois !
un wagon de tube.
— Et maman ? demanda Barbe.
— Elle n’est pas là ? demanda le banquier.
— Non…
— C’est vrai, j’y pense, j’ai déjeuné seul… elle était sortie…
— Sans nous attendre ! fit Barbe.