Page:Rocca de Vergalo - La Poëtique nouvelle, 1880.djvu/62

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de Bescherelle aîné, dans son admirable Dictionnaire national, le Manuel de versification de Henri Boscaven, la Rétorique de Filon, les Etudes Rytmiques de l’immortel Poëte belge André van Hasselt, la Prosodie moderne de Wilhem Teneril, et les travaux de l’abbé Scoppa, de Paul Ackermann, de Lurin, de Duconduit et de Castil-Blaze.

Nous avons consulté ces différentes Etudes, Préfaces et Brochures pour mener à bonne fin notre Poétique Nouvelle qui nous a demandé plus de quatre années de recherches et de méditations. Ayant lu plus de trois mille volumes, le lecteur nous saura gi é de ne citer que ceux que nous croyons les plus remarquables.

La Satyre, les Epîtres, les Fables, les Poëmes didactiques ou héroï-comiques, les Contes, les Poësies légères ; tout cela a été si exploité que nous ne conseillons pas nos confrères de traiter ces sujets usés jusqu’à la corde, à moins qu’ils ne se reconnaissent merveilleusement, aptes à courir sur les brisées de Gresset, de Golardeau, de Voltaire, de Boileau, de La Fontaine, d’Andrieux, de Florian, de Ducis, etc.

Mais il y a trois genres, qui sont encore vierges et qui le seront jusqu’à la consommation des siècles, à savoir : TElégie, l’Ode ou le genre lyrique, le Lyrisme enfin, et l’Epopée. Exploitez ces mines. L’Elégie proprement dite et l’Elégie d’analyse, c’est le cœur humain ; le Lyrisme, c’est l’âme, et l’Epopée c’est tout.

Mais il y a encore un genre dont personne n’a convenablement parlé, c’est la Poësie lilosoûque. Nous en signalerons un autre à la fin du chapitre suivant.