Page:Rod - À propos de l’Assommoir, 1879.djvu/92

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Coupeau.

Le chapelier ! (écumant) À nous deux, mon cadet ! Faut que je te nettoie, à la fin !… Empoche ça !… Et atout ! atout ! atout !… Ah ! le gredin ; il m’a tué ! c’est plein de sang… Ah ! (Il tombe comme une masse sur le matelas où il meurt).

Gervaise à genoux.

Il est mort ! (Elle pleure).

Tous.

Mort !

Lorilleux à sa femme.

Un ivrogne de moins !

À l’argot près, c’est la scène du roman, très condensée, seulement, et transportée de l’hospice dans la mansarde.

Une fois, même, MM. Busnach et Gastineau ont inventé une scène très puissante, qui manque en quelque sorte au roman. C’est celle de la dernière bouteille, que nous avons citée.

Ces passages vigoureux ne suffisent cependant pas à excuser les changements fâcheux que l’intrigue a subis en passant du roman à la scène, et qui lui ont fait perdre, en grande partie, sa haute moralité.