Page:Rodenbach - Les Tristesses, 1879.djvu/90

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Puis arrivé là-haut, séduit
Par l’opaque et fraîche ramure
D’où le soleil matinal luit
Dans le filet d’eau qui murmure,

Grisé par ce vent des sommets
Que heurte seul le vol des aigles,
Il ne voudra plus désormais
Que se coucher le long des seigles,

Et qu’écouter les nids chanteurs,
Et qu’effeuiller des aubépines,
Et qu’en aspirer les senteurs,
— Au lieu d’aller dans les ruines !…