Page:Rodin - L’Art, 1911, éd. Gsell.djvu/200

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régime ; les vôtres semblent mettre en question la valeur même de la vie humaine et ressentir l’angoisse d’irréalisables désirs.

Alors Rodin :


— J’ai fait de mon mieux. Je n’ai jamais menti. Je n’ai jamais flatté mes contemporains. Mes bustes ont souvent déplu parce qu’ils furent toujours très sincères. Ils ont certainement un mérite : la véracité. Qu’elle leur serve de beauté !