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ménages désorganisés. C’est de même entre parents et enfants. Ma mère…
Elle s’arrêta, puis reprit :
— Ma mère a sa vie.
Elle s’arrêta encore :
— Oh ! c’est bien naturel ! Elle est encore jeune, et la pauvre maman n’a pas eu beaucoup de bonheur ; elle n’a pas dépensé son comptant d’affection. Elle a le droit de vouloir se refaire une vie.
Pierre demanda :
— Elle veut se remarier ?
Luce hocha la tête. On ne savait pas très bien… Pierre n’osa insister.
— Elle m’aime bien toujours. Mais ce n’est plus comme avant. On peut se passer de moi, à présent… Pauvre maman ! Elle serait si contrite de savoir que son affection