Page:Rolland - Pierre et Luce.djvu/145

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Ils étaient arrivés à la veille du dimanche des Rameaux. Chaque jour, pendant des heures, ils se voyaient ; et ils ne cherchaient même plus à se cacher. Ils n’avaient plus de comptes à rendre au monde. Par de si minces fils, si près de se rompre, ils y étaient attachés ! — Deux jours avant, la grande offensive allemande venait de commencer. Sur près de cent kilomètres, la vague déferlait. De continuelles émotions faisaient vibrer la ville : — l’explosion de la Cour-