Page:Rolland - Pierre et Luce.djvu/156

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lieu de ses larmes, et appuyant sa tête sur les genoux de Pierre, elle dit :

— À mon tour !

Pierre, inquiet encore, lui pressait les cheveux, comme on caresse un chat. Il murmura :

— Luce, qu’est-ce que c’était ? Dis-moi !…

— Rien, dit-elle, j’ai vu des choses tristes.

Il était trop respectueux de ses secrets pour insister. Mais Luce reprit, un moment après :

— Ah ! il y a des instants… On a honte d’être des hommes…

Pierre tressaillit.

— Oui, dit-il.

Et après un silence, en se penchant, il dit tout bas :