Page:Rolland - Pierre et Luce.djvu/67

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— Hein ! C’est encore plus laid que vous ne vous figuriez ?

Il dit, avec chagrin :

— Mais pourquoi, pourquoi faites-vous des choses pareilles ?

Elle regarda son visage consterné, avec un bon sourire d’ironie maternelle : ce cher petit bourgeois, pour qui tout avait été si aisé, et qui ne concevait pas qu’on fît des concessions pour…

Il redemandait :

— Pourquoi ? Dites pourquoi ?

(Il était tout penaud, comme si c’était lui, le peinturlureur !… Bon petit garçon ! Elle eût voulu l’embrasser… bien sagement, sur le front.)

Elle répondit doucement :

— Mais pour vivre.