Page:Rolland Clerambault.djvu/93

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Ni l’un ni l’autre n’avait besoin de demander, d’expliquer pourquoi il était là. Après un long silence, quand il eut repris son calme, il dit, la regardant :

— Il me semble que je m’éveille d’un égarement affreux…

Elle lui caressait des cheveux, sans parler.

— Mais tu veillais sur moi, n’est-ce pas ? Je l’ai bien vu… Tu avais de la peine ?…

Elle fit oui de la tête, sans oser le regarder. Il lui baisa les mains, se releva et dit :

— Mon bon ange, tu m’as sauvé.