Page:Rollinat - Les Apparitions, 1896.djvu/225

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Aussi, lorsque sorti de ce terrible abime
Où j’avais pu compter les toc-toc de mon cœur,
Je repris mon chemin, — j’en usai la longueur
À me redire, avec quelle stupeur intime !
 
« Nos savants cauchemars, cette vaine pâture
Que notre esprit invente à ses besoins d’effroi...
Qu’est-ce donc à côté du fantastique froid,
Du simple monstrueux créé par la Nature ! »