Page:Romains - Les Copains.djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

sur le fond, vantaient la forme du quatrain.

Lamendin rallia les esprits :

— Le grand mérite de cette pièce, dit-il, c’est qu’elle insulte Ambert et Issoire. Nous sommes tous tombés dans la sotte erreur de célébrer ces deux bourgades, après avoir juré de les traîner dans la boue.

— Je n’ai rien juré.

— Si ! Implicitement.

— Pardon ! pardon, dit Lesueur. Je crains que vous n’ayez méconnu la portée de la Plainte du Gendarme, prélude du chant III de la partie II de l’Œuvre-Une. Ce texte est très sévère pour les localités en question.

— Toi, tu veux nous la faire.

— Il est plus simple de te croire que d’aller y voir.

Bénin s’agitait. Il voulait ressaisir l’assemblée, et il guettait le moment de mettre la main dessus. Pour dissiper le tumulte, il imitait le geste de l’homme qui chasse de la fumée.

Il parla :