Aller au contenu

Page:Romania - 1873.djvu/324

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

312 G. PARIS

del munument cum se retor-
[nent ;
Petdres lo vit en eps cel di,
ab lui parlet, si l’conjaudit.
[ser,
107 Envers lo vespræ, envers lo
doi lo revidren soi fidel :
castel Emaus ab els entret,
ab els ensemble si sopet.

108 Ja s’adunent li soi fidel,
ja dicent tuit que vius esteit.
Cum il menaven tal raizon,
Jhesus estet en met trestoz :

109 « Pax vobis sit », dis a trestoz ;
« eu soi Jhesus qui passus
[soi :
vedez mas mans, vedez mos
[peds,
vedez mo laz, qu’i fui plagaz »

110 Fortment sun il espaventet :
il li non credent que aia carn ;
zo pensent il que entre els
le spiritus aparegues.

111 Mel e peisons equi manget
en veritad los confirmet :
sa passion peisons tostaz
et lo mels signa deitat.

112 Alques vos ai deit de raizon
que Jhesus fez pro passion :
tot no l’vos posc eu ben
[comptar,
no l’pod nul om de madre naz.

113 A sos fidels quaranta dis
per mulz semblanz
ensembl’ab els bec e manjed,
de regnum Deu semper parlet.

106 c. Ms. Ch. Perdus.
106 d. Ch. silcon l’audid ; ce n’est pas une des moins heureuses restitutions de
H. d’avoir retrouvé dans ces mots le s’il conjaudit qui est en toutes lettres
dans le ms. — D. lisait si con l’audit.
107 a. Ch. vespre.
107 b. Ms. dune. H. garde dune et change 501 en doi : la leçon que j’adopte me
semble plus naturelle.
107 cd. Ms. Ch. el. D. els.
108 b. Ms. era ; D2. conjecture esteit, que j’ai cru devoir mettre dans le texte.
108 d. Ch. en mez.
109 d. Ms. plagas.
110c.Ms.el.
1 1 1 c. Ms. Ch. passions ; Ch. tostas.
11 1 d. Ms. omet et. — Le sens de ces deux vers est évidemment : « Le poisson
rôti (Luc XXIV, 42 : partent piscis assi et favum mellis) signifie sa passion
et le miel sa divinité ; » signa au v. d sert pour les deux vers. — Ch. ayant imprimé au v. d lo mels signa de deitat a obscurci cette construction
fort claire. D. voulait d’abord lire testai au v. c pour tosUs ; il a accepté
ensuite l’explication de Ds. qui reconnaît dans tostaz la traduction deassus ;
seulement il signale « l’imperfection de la phrase. » H2. rétablit la phrase
en lisant au v. d signave pour signa de, mais, par une singulière contra diction, il revient pour le v. c au testat de D.
112 a. Ms. Ch. dedeit ; D. deit.
113 a. Ch. quarante.
113b. Ch. per mult semblant. — H2. propose de terminer le vers par conversât il ;
au moins faudrait-il converset. Je préférerais se monstret il {manifestavit se
Jean, XXI, 1).
113 c. Ch. bet, qui étonnait D.