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Page:Rosny aîné - Les astronautes - 1960.djvu/131

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xvi



insi s’écoulaient les jours, les mois et les deux saisons, puis commence le miracle qui devait finir par agiter toute la planète…

Je fus nécessairement le premier à m’apercevoir que Grâce s’enveloppait d’une lueur presque invisible. Violaine ne tarda pas à la discerner aussi.

Elle me dit au déclin d’un jour :

« Nous sommes seuls à voir le nimbe qui enveloppe Grâce…

— Ah ! fis-je… tu as vu ? »

Grâce se promenait dans le jardin. À mesure que le jour baissait, le nimbe devenait faiblement visible.

« Tu crois la même chose que moi, dit-elle en souriant… D’ailleurs ce ne peut être que cela. »

Je fis oui d’un signe de tête.

« Ce sera charmant ! »

Cette exclamation ne laissa pas de me surprendre.

« C’est si joli leur façon d’être mère… tandis que nous ! »