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CYRANO DE BERGERAC.
Le premier.
Celui qui réussit !… Saluons-le, crois-moi.
(Ils vont vers de Guiche.)
Deuxième marquis.
Les beaux rubans ! Quelle couleur, comte de Guiche ?
Baise-moi-ma-mignonne ou bien Ventre-de-biche ?
De Guiche.
C’est couleur Espagnol malade.
Premier marquis.
Ne ment pas, car bientôt, grâce à votre valeur,
L’Espagnol ira mal, dans les Flandres !
De Guiche.
Sur scène. Venez-vous ?
(Il se dirige, suivi de tous les marquis et gentilshommes, vers le théâtre. Il se retourne et appelle.)
Christian, qui les écoute et les observe, tressaille en entendant ce nom.
Ah ! je vais lui jeter à la face mon…
(Il met la main dans sa poche, et y rencontre celle d’un tire-laine en train de le dévaliser. Il se retourne.)
Le tire-laine.
Ay !…
Christian, sans le lâcher.
Le tire-laine, avec un sourire piteux.
(Changeant de ton, bas et vite.)
Lâchez-moi. Je vous livre un secret.
Christian, le tenant toujours.
Quel ?