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Page:Roucher - Les mois, poëme en douze chants, Tome II, 1779.djvu/268

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Où repose un grand-homme, un dieu vient habiter.
Tu me l’as fait sentir, j’ose t’en attester,
Isle des peupliers ; toi, qui m’as vu descendre
Te demandant Rousseau dont tu gardes la cendre.
Oh ! Comme à ton aspect s’émurent tous mes sens !
Quelle douleur muette étouffa mes accens !
Combien je vénérai, combien me parut sainte
L’ombre des verds rameaux qui bordent ton enceinte !
Cette isle étoit un temple ; et de mes tristes yeux
Tandis que s’échappoient des pleurs religieux,