Page:Rougemont, De Courcy, Dupeuty - Le Courrier de la malle, 1832.djvu/15

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Voilà la malle ! voilà la malle !... (Le garçon d’écurie a ouvert la porte charretière, on aperçoit la malle-poste qui s’arrête).



Scène III

Les précédents, Duchemin.
Chœur
AIR : Fragment de l’Ouverture de la Revue de Paris.
Oui, c’est le courrier,
Un coup d’collier,
Postillon et pal’frenier…
Vit’ pour le courrier
Et l’écuyer
Le coup de l’étrier !
Duchemin, entrant
Vit’ de nouveaux ch’vaux !
Des animaux,
Sortant d’table et bien dispos ;
Moi, tout l’long du chemin,
Un verr’de vin,
Voilà mon picotin…
(Il avale un verre de vin)
Oui, c’est le courrier, etc.


Duchemin, au postillon
Allons, allons, postillon, en avant l’uniforme et les bottes à la Souvarow ! je n’ai point l’intention de vieillir ici.

Le postillon, mettant ses bottes fortes et sa veste
Ah, monsieur est pressé !

Duchemin, à lui-même
Me voici à Dijon… je ne suis donc plus qu’à quarante lieues de mon excellente épouse… (soupirant.) Mais me voilà à trente-sept postes trois quarts de ma chère Désirée !...

Jacolin
Monsieur le courrier, par hasard, il ne vous manquerait pas une place pour Lyon ?

Gauthier.
Laissez lui donc le temps de remettre ses dépêches au bureau.

Duchemin
À propos de dépêches… caporal, connaissez-vous un nommé Gauthier dans la ville ?

Gauthier