Page:Rouquette - L'Antoniade, 1860.djvu/158

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 158 )

  Brigueront toujours les emplois,
  Pour qu’on me laisse dans mes bois !
  Je n’ai pas cet heureux génie,
  Et cet imperturbable aplomb,
  Qu’il faut, — à l’heure définie, —
  Pour noircir des feuilles de plomb !
  Je n’ai pas cette habile audace,
  Ce front bronzé d’un charlatan
  Qui détaille à la populace
  Son littéraire orviétan ! —
  Je suis un fils de Saint Antoine,
  Sans science et sans patrimoine :
  Vivre, aimer, prier à l’écart,
  Et philosopher… c’est ma part !


fin du conciliabule infernal