Page:Rouquette - Meschacébéennes, 1839.djvu/71

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Moi, l’espérance amie est bien loin de mon cœur ;
Tout se couvre à mes yeux d’un voile de langueur ;
Des jours amers, des nuits plus amères encore.
Chaque instant est trempé du fiel qui me dévore.
(André CHÉNIER.)




Quand tu me dis:« Partons, à la nouvelle automne ! »
Oh ! mon doute t’émeut, mon peut-être t’étonne.
Ton regard pénétrant, fixe, sur moi jeté,
Interroge mon front d’un nuage attristé.