Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t15.djvu/410

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qu’à personne, de favoriser des vues qui ont pour objet l’avantage de Jean-Jaques, & celui de la société.

J’ai l’honneur d’être Monsieur,

Votre très-humble & très-obéissante servante, de St. G * * *.

Le 14 janvier 1779.

P. S. Des circonstances indépendantes de ma volonté, ayant empêché cette lettre de paroître aussi-tôt qu’elle l’auroit dû, je profite, Monsieur, du retard qu’elles ont occasionné, pour avoir l’honneur de vous dire, avec quel plaisir je me joins à tous les honnêtes-gens, pour applaudir à la maniere dont Messieurs les Rédacteurs du Journal de Paris ont parlé de l’infernale note, qui achevé de consigner, dans le dernier ouvrage de M. Diderot, page 121. l’éternel opprobre de la philosophie encyclopédique, Pour cette fois, ces Messieurs doivent réunir tous les suffrages ; car les partisans de J. J. Rousseau, ont à se louer de leur équité, & ses antagonistes, de leur modération. En qualité d’amie de ce grand homme, j’aurois, sans doute, sur le même sujet, des remercîmens à vous faire si j’avois lu le N̊. 2 de l’Année littéraire ; mais il ne m’est point encore parvenu. Vous voyez, Monsieur, comme on sert mon empressement......Je connois allez la délicatesse de votre façon de penser, pour être bien sûre que vous ne me répondrez pas : Que ne vous abonnez-vous ?

Le 7 février 1779.