Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t8.djvu/261

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Et criant d’un ton furieux
Fora, fora, par saint Eugene !
Rarement la semonce est vaine,
Diable & frà s’entendent bien mieux,
L’un à l’autre obéit sans peine.


Sur des objets plus gracieux
La diversité me ramene.
Dans ce temple délicieux,
Ou ma dévotion m’entraîne,
Quelle agitation soudaine
Me rend tous mes sens précieux ?


Illumination brillante,
Peintures d’une main savante,
Parfums destinés pour les Dieux ;
Mais dont la volupté divine
Délecte l’humaine narine
Avant de se porter aux cieux ;
Et toi Musique ravissante !
Du Carcani chef-d’œuvre harmonieux ;
Que tu plais quand Catine chante !
Elle charme à la fois notre oreille & nos yeux.
Beaux sons que votre effet est tendre !
Heureux l’amant qui peut s’attendre
D’occuper en d’autres momens,
La bouche qui vous fait entendre,
A des soins encor plus charmans !
Mais ce qui plus ici m’enchante,
C’est mainte dévote piquante,