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iii
PRÉFACE

En Italie, à part quelques passages de Casielli et de G. Pitrè, il y a peu de chose ; il en est de même en Espagne, et en Portugal, où l’on ne peut guère citer qu’un article de M. Braulio Vigon et une courte étude de M. Rocha Peixoto.

Pour la France, si l’on excepte le pays boulonnais où Ernest Deseille recueillit des faits assurément curieux, mais en assez petit nombre et limités au port de Boulogne, on peut dire que la Bretagne seule a été explorée d’une manière à peu près suffisante : en 1883 le regretté L. F. Sauvé avait entrepris à ma prière une enquête sur les traditions de la mer, dans laquelle figuraient naturellement les pêcheurs ; depuis M. H. Le Carguet, qui continue ses recherches, s’est occupé de ceux de la baie d’Audierne ; enfin, par mes correspondants ou par moi-même j’ai réuni un grand nombre de matériaux sur les coutumes et les superstitions du littoral de la Manche, de Saint-Brieuc à l’embouchure du Couesnon.

En dehors de ces divers points, l’on n’a guère pris garde si ce n’est tout à fait incidemment, au folk-lore des pêcheurs.

Il est regrettable que l’on n’y aie pas songé