Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/231

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Gertrude.

Je ne sais pas du tout ce que je dois croire, puisque je ne connais pas Diloy.

Laurent.

Ne trouves-tu pas qu’il a l’air très bon et qu’il nous aime beaucoup ?

Gertrude.

Je trouve, en effet, qu’il a l’air de vous être très dévoué et très attaché ; ce qu’il a fait le prouve bien, du reste.

Laurent.

Tu vois, Félicie ?

Félicie.

Cela ne prouve pas qu’il ait envie de rester chez nous. Je crois qu’il trouve plus agréable de rester chemineau.

Laurent.

Nous verrons cela. Je le lui demanderai.

Félicie.

Je te prie, Laurent, de ne pas lui en parler.

Laurent.

Pourquoi ça ? Nous saurons alors ce qu’il aime mieux.

Félicie.

Cela engagerait maman à le prendre ; avec cela que mon oncle l’aime beaucoup.

Laurent.

Et toi, tu ne l’aimes pas. Ce pauvre homme ! il t’a sauvée deux fois !

Anne.

Pourquoi ne l’aimes-tu pas ? Il est si bon ! Et