Et la chaise d’Anne, mon oncle ?
Si la chaise n’avait pas eu de pieds, elle ne serait pas tombée. »
Tout le monde se mit à rire et on se leva de table.
Allons-nous partir, mon oncle ?
Pas encore, mon ami ; donne-nous le temps de faire une petite causette, et laisse les gens ôter le couvert et tout ranger.
Eh bien, Juliette, sais-tu ce que nous allons faire ? Nous irons tous chez les Marcotte, et nous les aiderons à faire leurs paquets.
— Oui, oui, allons vite, s’écrièrent Juliette et Anne.
Halte-là ! Petits malheureux ! vous allez leur tout bouleverser, comme vous avez fait chez moi le jour de mon arrivée en m’aidant à déballer.
Non, mon oncle ; ils ne feront aucun dégât, car nous allons y aller, Félicie et moi, et nous veillerons à ce qu’on ne dérange pas au lieu d’arranger.
Dans ce cas, on peut y aller ; partout où tu es, tout marche bien.
Prenez garde de me gâter, mon oncle ; vous avez