Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/283

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licie eurent bientôt vidé l’armoire ; elles arrangèrent le linge dans une caisse pour être emporté. Les enfants revinrent, traînant chacun deux grandes resses. Gertrude étala un torchon au fond de chaque resse, y plaça les vêtements de Marcotte de manière à le rassurer complètement sur le sort de ses beaux habits du dimanche ; la belle redingote s’y étalait au-dessus des gilets et des pantalons.

Dans un autre panier elles mirent les vêtements de la mère Marcotte. Les deux vieux regardaient avec admiration l’ordre et la promptitude que mettait Gertrude, seule d’abord, ensuite aidée de Félicie, à tout ranger sans rien chiffonner, rien abîmer. Les petits présentaient les objets à serrer, apportaient de la ficelle, du papier, etc.