Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/282

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vers l’autre et dirent ensemble, d’un accent de reproche :

« Tu vois bien ! cette bonne petite demoiselle Gertrude…

Gertrude.

Assez, assez, mes amis ; nous sommes venus tous pour vous aider à faire vos paquets ; ma tante et mon oncle vous aideront aussi ; toute la maison va venir.

Mère Marcotte.

Héla ! En voilà-t’y, de la bonté ! Nous pensions demander aux voisins Legras de venir nous aider et nous pensions en avoir pour deux jours.

Laurent.

Vous coucherez là-bas ce soir, mère Marcotte.

Mère Marcotte.

C’est-t’y possible ! Tu vois, Marcotte, quand je te disions que nous avions de bons maîtres.

Marcotte.

Et quand je te disions qu’il n’y a pas leurs pareils dans le monde !

Mère Marcotte.

Et quand je te disions qu’ils ne nous laisseraient manquer de rien !

Gertrude.

Bien, mes amis ; à présent aidons aux paquets. Félicie viens m’aider à retirer le linge de dedans les armoires. Juliette, Laurent et Anne, courez vite chercher des paniers, de grandes resses, nous y mettrons le linge et les habits. »

Les petits partirent en courant ; Gertrude et Fé-