Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/298

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Le général.

Ce n’est pas la peine, nous arrivons. »

En effet, on était à la porte de la maison.

Les enfants descendirent, aidés par leur oncle et par Philippe.

« Merci, mon oncle ; merci, Philippe, dirent-ils tous l’un après l’autre.

Le général.

À la bonne heure ! Voilà de bons enfants qui disent merci quand on les aide !… À présent, que tout le monde se mette à décharger la voiture, nous allons tout mettre en place.

Gertrude.

Et moi, mon oncle, je vais aider à tout serrer dans les armoires et les bahuts.

Le général.

C’est cela, ma fille. Et vous, petits, gare à vous ! Gare aux meubles !

Laurent.

Nous allons nous reposer sous les pommiers, n’est-ce pas, mon oncle ?

Le général.

Très bien ! allez vous reposer de vos grandes fatigues. Valérie, restez avec eux, de crainte qu’ils ne se jettent dans les meubles et dans les jambes du cheval. »

Le déchargement fut bientôt terminé, et les meubles furent mis en place. Gertrude continua à surveiller l’humeur querelleuse des vieux époux, qui se chicanaient à propos de rien. Gertrude in-