Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/43

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Félicie se remit à marcher, mais elle allait lentement et restait en arrière.

Laurent.

Avance donc ! Comme tu vas lentement ! Maman ne sera pas contente ; tu vas nous faire arriver trop tard. »

Anne se retournait de temps en temps.

Anne.

Ma bonne, je t’assure que Félicie a mal ; je crois qu’elle est tombée et qu’elle ne veut pas le dire. »

La bonne regarda Félicie.

La bonne.

Non ; elle boude et fait semblant d’être fatiguée, comme tantôt avec votre maman.

Ils arrivèrent enfin ; Mme d’Orvillet gronda un peu, parce qu’on était en effet en retard d’une demi-heure. Personne ne dit rien ; la bonne ne parla pas de ce qui s’était passé chez les Germain, ni de l’escapade de Félicie.