Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/77

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La bonne.

J’y vais, madame, et si madame veut bien le permettre, j’y ajouterai quelque argent. Cet homme est pauvre, sans doute.

Madame d’Orvillet.

C’est ce que j’ai pensé, Valérie ; voici cinquante francs dans cette bourse, que le charretier lui remettra quand il l’aura ramené chez lui. »

La bonne courut exécuter les ordres de Mme d’Orvillet.

Madame d’Orvillet.

Félicie n’est pas avec vous ? Où est-elle donc ?

Laurent.

Je ne sais pas, maman ; elle n’est pas venue ici.

Madame d’Orvillet.

Elle est sans doute dans ma chambre. »

Mme d’Orvillet sortit suivie des enfants.

Elle trouva effectivement Félicie assise dans un fauteuil.

Madame d’Orvillet.

Que fais-tu là toute seule, Félicie ?

Félicie.

Je me repose, maman.

Laurent.

Pourquoi n’es-tu pas venue chez ma bonne avec nous ?

Félicie.

Je n’avais pas besoin de ma bonne ; je n’avais rien à lui demander.

Laurent.

Mais tu nous aurais aidés à raconter notre his-