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XXI


les adieux


Cinq à six jours après, Caroline apporta à M. Georgey une lettre timbrée de Lyon. Il la lut et appela Frédéric.

« Voilà, dit-il, c’était lé réponse du colonel. »

Frédéric prit la lettre et lut :

« Mon cher Georgey, envoyez-moi de suite le jeune homme dont vous me parlez, et auquel vous prenez un si vif intérêt. J’en aurai soin ; soyez tranquille sur son avenir. Il faudra qu’il passe six mois au dépôt du régiment. Après ce temps, je me le ferai envoyer en Algérie, où nous sommes pour quelques années encore. J’espère que vous n’oublierez pas la visite que vous m’avez promise. Vous trouverez ici de quoi satisfaire votre goût pour les ma-