nufactures de toute espèce. Adieu, mon ami ; mille amitiés reconnaissantes pour les services que vous m’avez rendus et que je n’oublierai jamais.
« Colonel du 102e chasseurs d’Afrique. »
Demain, il fallait partir, Fridric.
Demain ! Déjà ! Julien, mon bon Julien, va dire à ma pauvre mère qu’elle vienne m’embrasser ce soir et demain encore.
C’est moi qui allais dire à Madme Bonarde. Toi gardais pétite Juliène pour consolation. »
M. Georgey prit son chapeau et sortit.
« Comme il est bon, M. Georgey ! dit Frédéric d’un air pensif. C’est pour que je ne reste pas seul qu’il va lui-même parler à maman. Et moi qui le trompais, qui le laissais voler par ce mauvais Alcide !
Ne pense plus au passé, Frédéric ; tu sais qu’un soldat doit être courageux d’esprit et de cœur aussi bien que d’action. Tu vas partir pour nous revenir tout changé ; ainsi laisse tes vieux péchés, ne songe qu’à l’avenir.
Je tâcherai ; mais, Julien, avant de tout quitter, de tout oublier, il faut que j’écrive à mon père pour emporter son pardon. Apporte-moi de quoi faire mes lettres. »