bois, il aperçut un jeune garçon qui en sortait, se dirigeant aussi vers la ferme.
Julien appela.
« Eh ! par ici, s’il vous plaît ! un coup de main pour rentrer plus vite mes dindes. »
Le garçon se retourna ; Julien reconnut Alcide. Il regretta de l’avoir appelé. Alcide accourut près de Julien, et à son tour reconnut l’Anglais, qu’il salua.
Que me veux-tu, Julien ? Tu ne m’appelles pas souvent, et pourtant je ne demande pas mieux que de t’obliger.
Tu sais bien, Alcide, que mon maître nous défend, à Frédéric et à moi, de causer avec toi. Si je t’ai appelé aujourd’hui, c’est pour m’aider à ramener à la ferme mes dindes qui s’écartent ; elles sentent que ce n’est pas encore leur heure.
Et pourquoi es-tu si pressé de les rentrer ?
Parce que je me méfie de cet homme qui s’obstine à me suivre depuis deux heures ; je ne sais pas ce qu’il me veut.. Je ne comprends pas son jargon.
C’est un brave homme, va ; il ne te fera pas de mal, au contraire.
Comment le connais-tu ?