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LES VACANCES.

LÉON, riant.

Ha ! ha ! ha ! Voilà un fameux ouvrier ! Est-ce que tu sauras comment t’y prendre ?

JACQUES.

Oui, je le saurai, et je la ferai.

MADELEINE.

Nous t’aiderons, mon petit Jacques, et je suis bien sûre que Léon et Jean t’aideront aussi.

JACQUES.

Je veux bien que tu m’aides, toi, Madeleine, et Camille aussi, et Sophie aussi ; mais je ne veux pas de Léon, il est trop moqueur.

JEAN, riant.

Et moi, Jacques, Ta Grandeur voudra-t-elle accepter mon aide ?

JACQUES, fâché.

Non, monsieur, je ne veux pas de toi non plus ; je veux te montrer que Ma Grandeur est bien assez puissante pour se passer de toi.

SOPHIE

Mais comment feras-tu, mon pauvre Jacques, pour atteindre au haut d’une maison assez grande pour nous tenir tous ?

JACQUES.

Vous verrez, vous verrez, laissez-moi faire ; j’ai mon idée.