Page:Ségur - Les vacances.djvu/329

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facilement que je voulusse t’abandonner. Ta belle-mère s’étant remariée n’a plus aucune autorité sur toi, et c’est M. de Rosbourg, ton tuteur, et moi, ta tutrice, qui avons droit de te garder.

SOPHIE.

Ah ! quel bonheur ! Me voici toute consolée alors, mais que vous dit donc ma belle-mère ?

— Ce n’est pas elle qui écrit ; c’est sa femme de chambre ; voici sa lettre :

« Trais honoré dame

« Celci es pour vou dir qu ma metrese es trais malade de la tristece qe lui done la mor de son marri, chi nes pas conte ni Blagofsqui ; cè un eschapé des galaire du non de Gornbou, qu’il lui