Page:Ségur - Lettres d une grand mère.djvu/141

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Paris, 1873, mercredi 25 juin.

Cher enfant… fais-moi dire comment tu te trouves depuis dimanche, si tu as été à l’infirmerie, si tu as dormi ton content (ou comptant)… etc. Je profite d’un jour de visite pour l’envoyer l’intelligent Adolphe, auquel tu diras verbalement ce que je puis faire pour toi ; Adolphe se souviendra de tout. Adieu, chéri ; je t’embrasse ; j’irai te voir vendredi.


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Paris, 1873, 14 décembre [1].

Cher enfant, je continue a aller bien, sans toutefois pouvoir marcher assez bien pour descendre l’escalier, monter ton perron et faire les mouvements nécessaires pour monter et descendre de voiture… Demain matin, ton oncle Gaston part pour aller passer cinq jours à Beauvais pour y prêcher une retraite. Dès son retour, il ira, vendredi probablement, à Vaugirard voir le Père Recteur et toi. Ta tante de Malaret aurait été te voir, si elle n’avait craint de t’empêcher de patiner, plaisir qui n’a qu’un temps, que tu aimes tant et qu’une journée de dégel peut t’enlever. La semaine prochaine, celle d’après celle-ci, ta tante Fresneau vient passer la semaine à Paris avec ta cousine Henriette ; elle ira te voir certainement. Adieu, cher, très cher enfant, je t’embrasse bien tendrement et je suis désolée de ne pouvoir aller t’embrasser à Vaugirard.

Grand’mère de Ségur.


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  1. À partir de cette lettre-ci, l’écriture de ma mère est très altérée.