Page:Ségur - Lettres d une grand mère.djvu/59

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bien-aimé ; je t’embrasse bien tendrement ; voici une lettre que j’ai reçue de Françoise….. Ton oncle Gaston l’embrasse ; le petit Gaston aussi ; il est enchanté de se promener avec toi mercredi. Vous irez où vous voudrez. Adieu, chéri.

Grand’mère de Ségur.


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Paris, 1869, 1er décembre.

Cher petit Jacques chéri, tu es le premier auquel j’écrive quelques mots [1]. M. l’abbé ira te chercher mercredi, à 8 h. ; il t’amènera chez moi, où t’attendra ton déjeuner dans ma chambre. Arrange avec ton bon Père M. le déjeuner chez Louis Veuillot. Est-ce le Père qui viendra te prendre chez moi, ou bien est-ce Saint-Jean [2] qui te mènera chez L. Veuillot , M , rue du Bac ? — Je vais presque tout a fait bien, mon chéri ; seulement la tête me tourne encore quand je marche, quand je veux lire ou écrire ; aussi je ne fais rien de la journée. Je t’embrasse bien tendrement, mon cher petit chéri. A mercredi. Tout le monde va bien à Livet et chez ton oncle.

Grand’mère de Ségur.


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Lundi, 6 décembre 1869.

Cher enfant, voici tes patins ; s’ils ne vont pas, tu me l’écriras ; dis-moi aussi si tu as besoin de mitaines chaudes (pour écrire), de gilets ou vestes en tricot pour la nuit et le

  1. L’écriture de cette lettre est très altérée; ma pauvre mère venait d’avoir une violente attaque.
  2. Le valet de chambre de ma mère.