Page:Sénèque - Œuvres complètes, Tome 3, édition Rozoir, 1832.djvu/422

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
NOTES DU TRAITÉ SUR LE REPOS DU SAGE.

XXVIII. 1. Les cirques… nous recommandent les vices. « Rien ne serait moins vrai que cette assertion (en faveur de la solitude) s’il fallait s’attacher rigoureusement à la lettre : car on a dit avec raison : Malheur à celui qui est seul… L’on peut dire en général que, dans toutes les positions, il faut assez de société pour goûter les charmes de la solitude, et assez de solitude pour goûter les agrémens de la société. » (Vernier, Abrégé analytique de la vie et des œuvres de Sénèque, pag. 321 et 322.)

2. De gens qui reviennent.

Des pas empreints sur la poussière,
Tous, sans exception, regardent sa tanière,
Pas un ne marque de retour.
(La Fontaine, le Lion malade et le Renard.)

2*. D’une main obligeante. (Voyez le chap. xix et la note 32 du traité qui précède.)

3. Pressons nos cheveux blancs sous le casque.

Jusqu’ici la fortune et la victoire mêmes
Cachaient mes cheveux blancs sous trente diadèmes.
(Racine, Mithridate.)
Qu’il est beau de couvrir les cheveux blancs d’un père
Des lauriers de son fils.
(Le Brun, Odes.)

4. Dans le camp même de Zénon. Principia était la partie du camp où se trouvait la tente du général.

XXIX. 5. Contre le dire de Zénon. Conférez ici ce que Sénèque a dit ci-dessus dans le traité de la Vie heureuse, chap. iii. Rien ne prouve mieux qu’il n’adoptait pas aveuglément les principes du Portique : il examinait tout, et suivait ce qui lui paraissait con-